Disparition de Sir Terry Pratchett, icône geek et écrivain prolifique

La nouvelle est tombée, et bien qu’on savait tous que la grande faucheuse ne tarderait pas à passer, on redoutait le jour où cela surviendrait. Sir Terry Pratchett est mort le 12 mars 2015.

Atteint d’une forme rare d’Alzheimer, le plus britannique des humoriste et le plus humoriste des britannique est décédé à 66 ans après de nombreuses années de combat. Pour beaucoup, il restera pourtant éternel : dés 1983, cet auteur loufoque commence à écrire la grande fresque du disque-monde : une série de romans humoristiques et satyriques parodiant les univers de Fantasy, et tellement plus. Avec plus de 65 millions de romans vendus dans le monde, traduits dans 35 langues, l’auteur est devenu une figure incontournable de la littérature de genre, si bien qu’en 2008, la Reine l’anoblit. Cela montre bien comment la fantaisie est beaucoup plus acceptée chez nos amis d’outre-manche. Il aura inspiré des illustrateurs de renom, dont récemment Marc Simonetti. Terry Pratchett n’aura pas finit de faire rire ses lecteurs, et on ne saurait trop vous conseiller de découvrir son humour génial que seuls les anglais maitrisent (formidablement traduit en français par Patrick Couton), et surtout de le faire découvrir autour de vous.

L’équipe de French Steampunk tient sincèrement à rendre hommage à cet écrivain exceptionnel. Merci pour les orang-outans, les coffres à pattes et pour tout le reste.

Bien sur, si l’univers de Pratchett se repose plutôt sur les codes de la Fantasy, il y a quand même quelques liens à faire avec le steampunk.

  • – Tout d’abord, Roublard, un roman picaresque se passant dans le Londres du XIXème siècle. Dans la lignée de  Charles Dickens.
  • – Son dernier roman paru en France, Deraillé, qui traite de la machine à vapeur. Dans l’univers du disque-monde.
  • – Tout Ankh-Morpork, un guide de la principale ville du disque-monde, complet et magnifiquement illustré. l’esthétique tient beaucoup plus du cabinet des curiosité que des canons de la Fantasy médiévale telle qu’on la connait.
  • – Enfin, pour celles et ceux qui sont hermétiques à la lecture, nous vous conseillons de visionner l’adaptation télévisée du roman Timbré (Going Postal). L’esthétique victorienne est de mise

 » – SIR TERRY, JE PRESUME ?

– Pardon, on se connaît ?

– EUH … OUI, VOUS ÊTES EN QUELQUE SORTE MON … PAPA.

– Toutes mes excuses, je ne m’en souviens aucunement.

– JE VOUS EN PRIE. NOUS AVIONS « TOUTE LA VIE » POUR FAIRE CONNAISSANCE. CE N’EST PAS MAINTENANT QUE CELA VA S’ARRÊTER.

– On va où, là ?

– SUIVEZ MOI, JE VAIS VOUS EXPLIQUER. »

Ecrit par LoVD