Le tour du monde en 49 jours

L’année 2017 est déjà bien entamée, mais il nous revient tout de même de vous souhaiter qu’elle soit bonne, et à tous les niveaux.
 
Il est d’usage pour une année qui commence de faire le bilan de celle qui vient de s’achever, et d’évoquer les projets à venir. Mais soyons honnêtes, nous l’avons tous déjà fait, et chaque années se répètent et se ressemblent sans que nos bonnes résolutions n’y survivent. Combien de fois avons nous cru qu’un simple renouvellement calendaire nous aiderait à arrêter de fumer, faire un régime, appeler plus souvent Mamie ou encore ranger une fois pour toutes les affaires qui trainent à la maison ? Face aux précédant échecs, nous ne sommes pas dupes : les succès attendus en 2017 n’ont pas plus de chance de survenir que ceux que nous avions formulés en 2016.
 

Un 2017 pourri d’avance ?

Et le désenchantement ne s’arrête pas là. Qui osera dire que l’année 2016 fut bonne ? La rubrique nécro des artistes (George Michael David Bowie en tête d’affiche) n’a jamais été aussi prolifique. Et qui ne pleure pas à l’évocation des mots suivants : Nice, Trump, Alep, Brexit, Erdogan ou encore Poutine ? L’année 2015 n’ayant pas été plus avare en massacres et mauvaises nouvelles, on en vient à penser qu’une malédiction pèse sur notre société, et que l’année 2017 commencera et finira exactement de la même manière : mal.
 
Et pourtant, chers amis, nous ne pouvons décemment pas vous souhaiter d’adopter pour 2017 la résignation, la morosité ni l’état d’esprit désabusé qui nous accapare tant. Si nous ne pouvons pas vous assurer que 2017 abondera de bonnes nouvelles, de fortune et de bonheur, nous pouvons tout du moins vous donner quelques billes pour appréhender le futur.
Thomas Coville, skipper entré dans l’histoire avec son tour du monde « en 49.3 »

A travers la tempête, l’Atlantide

Tout d’abord, afin d’appréhender le futur, il faut … appréhender le futur. Entendons nous bien : il ne s’agit pas de se questionner sur l’état de nos comptes en banques ou de nos relations amoureuses dans les 6 mois à venir, mais de se projeter dans un avenir plein de possibilité, de progrès et de records. A l’image d’un Jules Verne inspiré par la beauté et la diversité du monde, nous vous invitons à ne pas regarder en arrière, ne pas commenter avec atermoiement les méfaits du monde moderne. Ne soyez donc pas passifs face aux événements : générez les, appréciez les et vivez les, aussi simples soient-ils. Offrir un sourire dans la rue à une inconnue (sans la harceler), donner 20 centimes et 5 minutes de temps de parole à un démuni vivant dehors, partager un album de musique, un roman ou une BD à des amis pour faire émerger des sphères positives tout autour de vous. Passionnez vous, intéressez vous, renseignez vous et voyagez. Voyagez physiquement ou par l’esprit, dans le temps ou dans l’espace. Prenez du plaisir à agir ; car même aussi futile soit votre engagement, c’est la seule chose qui restera de vous d’ici quelques années.
 

Le tour d’un monde dont on n’aura jamais fait le tour

Ne tournez pas le dos au progrès, chérissez le. Car au milieu de toutes les horreurs qui tournent en boucle sur les chaines d’info, on peut parfois déceler des faits véritablement positifs. La découverte de nos origines grâce à un petit robot envoyé par une sonde sur un astéroïde envoyé il y a plus de 10 ans dans l’espace. Les expéditions de scientifiques dans le continent blanc d’Antarctique où l’on pourrait apprendre comment lutter contre le réchauffement climatique. L’astronaute français Thomas Pesquet qui passionne tous les jours les terriens et leur donne envie de regarder les étoiles. La recherche scientifique qui fait de grands pas contre certains fléaux (sida, ebola i tutti quanti). Thomas Coville qui traverse à la voile en solitaire le globe terrestre avec un record mondial de 49 jours, dépassant de loin l’épopée de Science-Fiction De Jules Verne à qui tout le monde a dû dire à cette époque « Le tour du monde en 80 jours, c’est bien joli, mais ça n’est pas possible.

Et pourtant si, c’est possible. Alors merci à tous ceux qui nous font rêver. Car il nous font agir. Et même s’il faut un miracle pour que l’action se transforme en succès, l’effort n’est pas vain. Il générera toujours encore plus de rêve, fera taire les sceptiques. Alors soyez optimistes, rêveurs, progressistes et positifs. C’est tout ce que nous pouvons vous souhaiter pour 2017, et pour le futur que nous souhaitons que vous viviez.

 
PS : cet article n’a aucun rapport avec le sport à voile, mais je remercie Thomas Coville et sa formidable victoire de m’avoir inspiré ces lignes. Qui sait, ces quelques lignes en inspireront peut-être d’autres …
A propos de Franckyfreak 60 Articles
Président et co-fondateur de l'association French Steampunk