Antoine Daniel met un pied dans le Steampunk

What the cut 37 Steampunk Antoine DanielAntoine Daniel n’en est pas à son premier coup d’essai. Depuis maintenant 4 ans qu’il écume le web à la recherche des vidéos les plus tarées de youtube, le créateur de l’émission What The Cut a développé tout son talent pour pousser son format vers la qualité. Bien évidemment, les internautes qui suivent cette émission auront noté que la fréquence de production des épisodes de WTC a nettement diminué depuis deux ans. Celui qui déteste le terme de « youtubeur » explique ce choix ainsi : « plutôt que de faire beaucoup et mal, mieux vaut privilégier la qualité à la quantité ». C’est donc à moins de deux épisodes par an que l’on doit désormais s’habituer à visionner. En revanche, la durée des vidéos a nettement augmenté. C’est notamment les introductions des épisodes qui sont le plus travaillées : de véritables court-métrages de fiction filmées avec détails, décors, effets spéciaux et figurants. Il en ressort des petites pépites de créativité et d’humour.

La toute dernière création de Mr Antoine Daniel, le très attendu épisode 37 ne fait que confirmer ce que l’on savait déjà : le jeune homme est très talentueux. Et cette fois, il a le mérite de mettre le steampunk à l’honneur. Rappelez vous : il y a quelques mois, French Steampunk transmettait sur ses réseaux sociaux des internets deux point zéro un appel à la figuration. Antoine Daniel cherchait en effet des figurants accoutrés de manières. Et en effet, les explorateurs de la toile ont pu constater peu de temps avant le passage à l’année 2016 que ce What the cut #37 méritait bien quelques mois d’attente : sans parler du contenu même de l’émission (somme toute classique pour un WTC) , on peut dire de son introduction qu’elle est absolument géniale. Un « youtubeur » sans talent prend prend les traits d’un super méchant machiavélique et s’empare d’internet pour faire disparaitre la créativité et mettre en avant ses propres vidéos sans intérêt à la rechercher de vues et de placement-produit. Un scénario bien barré mais absolument fidèle à l’esprit d’Antoine Daniel : un superbe montage plein de beaux décors, d’SFX soignés et de punchlines aussi drôles que débiles. Nous espérons que vous apprécierez autant que nous cette approche de l’esthétique steampunk, certes ténue mais ô combien amusante.