Exposition rétro futuriste – Julie Guehria

Dans la continuité de son travail sur la lumière, le verbe et l’écriture, GUEHRIA s’interroge sur l’évolution du traitement de l’information en favorisant une expression graphique sensible et abstraite.
En détournant la lisibilité d’un contenu typographique ou calligraphique, l’artiste s’attache à créer un univers rétro futuriste, paradoxalement baroque et numérique.
Clin d’oeil à l’art abstrait, les effets de reliefs physiques (volumes, perspectives…) ou optiques (stéréoscopie, anaglyphe…), incitent le visiteur à explorer plusieurs vues et niveaux de lecture à travers des jeux d’oeilletons, loupes, jumelles ou… webcam
L’utilisation du verbe apparaît dès lors comme une “esthétique du sens”.
Certes, il faut des codes et clés (voire certains accessoires) pour comprendre le message, ce qui rend l’interprétation d’autant plus personnelle, excitante et ludique. Des oeuvres – arrêt sur image – issues des animations vidéo, sont construites sur le principe même « décomposé » de la stéréoscopie (association sur un même support de la vision de chaque oeil).
C’est cette superposition en transparence des deux plans dans l’espace, qui retranscrit cette sensation d’immersion dans un verbe toujours signifiant mais devenu abstrait…
Entre inspirations industrielles, recyclages et hautes technologies, GUEHRIA met en scène verres bombés, cadres «rococo », sculptures lumineuses, projections vidéo et performances d’artistes du spectacle vivant…
La scénographie, parfois interactive, utilise les jeux de symétries permettant de présenter des oeuvres hétéroclites à la manière d’Albert C. Barnes, collectionneur américain majeur du début du XX° siècle.

Entre inspirations industrielles, recyclages et hautes technologies, GUEHRIA met en scène verres bombés, cadres «rococo », sculptures lumineuses, projections vidéo et performances d’artistes du spectacle vivant…
La scénographie, parfois interactive, utilise les jeux de symétries permettant de présenter des oeuvres hétéroclites à la manière d’Albert C. Barnes, collectionneur américain majeur du début du XX° siècle.
Mouvements sociaux, pandémies, conquête spatiale, crises boursières, bouleversements climatiques,… L’actualité extraite de la presse internationale (Le Monde, El Pais, Herald Tribune, New-York Times…) s’oppose, s’associe ou se confond avec les échos, historiettes, potins ou réclames du PETIT JOURNAL, célèbre hebdomadaire dominical français.
Un siècle a passé mais les revendications restent les mêmes…
Témoignage conceptuel et engagé, LE PETIT JOURNAL DE GUEHRIA se propose d’investir de nouveaux espaces, tant pour interpeller ses contemporains que pour partir à la rencontre de nouveaux complices travaillant le verbe et les mots.
Après le Marais (Galerie Noëlle Aleyne), la Japan Expo (Salon des Cultures de l’Imaginaire), LE PETIT JOURNAL, édite son troisième numéro de l’année 2010 aux Trois Baudets, l’historique salle de con­certs parisienne dédiée à la chanson francophone.

Exposition rétro futuriste
Du 14 octobre au 10 novembre 2010
du mardi au samedi de 18h30 à à1h30
VERNISSAGE
le jeudi 14 octobre à 18h30
PERFORMANCES
tous les jeudis de 19h à 22h
LES TROIS BAUDETS
64 bd de Clichy – Paris 75018
Métro Blanche / Pigalle

http://www.guehria.com/

A propos de Arthur Morgan 66 Articles
"Le Cuivre, ça brille, c'est tellement beau !" Créateur de French-Steampunk.fr, Arthur Morgan explore le Steampunk depuis plus de 20 ans ! Il est notamment le co-auteur de l'ouvrage Le Guide Steampunk. Retrouvez-le également sur son podcast "La Minute de Monsieur Morgan".