A propos du jeu :
La première version a été lancée en 2013 par un petit studio suédois, image et Form, sur la portable 3DS de Nintendo. Face au succès, le jeu sort aujourd’hui dans une nouvelle version boite sur Nintendo Switch et PlayStation 4.
La version switch est d’ailleurs celle privilégiée pour le jeu par ses créateurs et son utilisation est très fluide. En extrait une interview donnée par les créateurs à Nintendo UK:
NUK : Comment les fonctionnalités de la Switch vous ont-elles aidé à améliorer la suite de SteamWorld Dig ?
JG : « Le premier SteamWorld Dig a été conçu pour la Nintendo 3DS, nous nous sommes donc assuré de pouvoir y jouer en déplacement. Nous voulions également nous assurer qu’il pouvait être joué pendant de longues sessions. La logique a été conservée pour SteamWorld Dig 2. Une console qui peut être à la fois une console de poche et une console de salon constitue la plate-forme parfaite pour ce jeu. En dehors de cela, c’est une machine puissante qui nous permet de faire de très bonnes choses en termes de graphisme, comme des textures améliorées, des effets d’éclairage stylisés, des animations vraiment fluides et plus encore. Il s’agit d’une HD totale de 60 images par seconde, que ce soit en mode téléviseur ou en mode portable. »
Notre avis :
« Toto, j’ai l’impression que nous ne sommes plus au Kansas ».
Non, Dorothy, ce serait plutôt un croisement de Far West et de décor lunaire post apocalyptique, peuplé de robots rouillés et de créatures insectiformes.
Après avoir massacré à coups de pioche un robot lanceur de missiles, notre petite héroïne steambot, sorte de fourmi bleue à grosse tête coiffée de goggles – prénommée donc Dorothy-, se lie d’amitié avec l’esprit informatique qui s’y cachait. Après Toto, voici Fen.
Dorothy n’est pas là par hasard, elle cherche son ami Rusty (le premier protagoniste de la version d’origine du jeu où elle-même était un personnage non jouable), qui a disparu dans les mines de ce monde à mi-chemin entre Oz et Wild Wild West.
Le but du jeu est donc de creuser, toujours plus profond dans une semi obscurité, à coups de pioche pour dégager la cartographie du lieu et dénicher les trésors, secrets et autres bonus qui permettent de découvrir les missions (parfois mortelles) et améliorer l’équipement du personnage.
En plus d’un grappin et un jetpack, un lance-roquettes et un poing capable de détruire les blocs les plus durs, sont l’essentiel de l’armement à récupérer. Quant aux améliorations, elles sont à acheter la plupart du temps, grâce aux ressources gagnées en explosant des roches.
On progresse donc en creusant, mais aussi en résolvant des énigmes, ou en prouvant son agilité et sa vitesse. Peu de combats mais des ennemis retors et loufoques, parfois féériques.
Un jeu au scénario basique mais maîtrisé, jouable et compréhensible à partir de 7 ans, qui mêle action, exploration et plateforme (le genre « Metroidvania »). Les parties sont rapides ce qui évite l’ennui de scénarios parfois répétitifs. Un bon moyen de passer du temps en famille et d’initier les plus jeunes à un jeu à la fois beau et stimulant.
Car du côté visuel, SteamWorld2 est une réussite. On a envie de découvrir toujours plus loin, pour le plaisir de se balader à coups de pioche. Les effets aquatiques bleutés de scènes sous l’eau (où Dorothy respire sans souci, hey c’est un robot) donnent une atmosphère féerique au jeu, un brin claustro-phobique.
En plus du visuel léché, l’univers steampunk est respecté dans le ton irrespectueux des personnages, loufoques et décalés.
Le studio Image et Form se spécialise d’ailleurs dans les univers de jeu steampunk, après SteamWorldHeist et SteamWorld Tower defense.
En savoir plus :
http://imageform.se/game/steamworld-dig-2/