Paris 1886, la peur derrière le masque
Un nouveau chapitre s’ouvre dans la série Eugénie et les mystères de Paris, imaginée par Éric Summer et illustrée par Miriam Gambino, avec la sortie du tome 4, Le maître du chaos aux Éditions Vents d’Ouest (Glénat).
L’histoire se déroule dans un Paris agité, à l’automne 1886. Un mystérieux agresseur s’en prend violemment aux notables de la capitale. Ce criminel, toujours masqué en Guignol, agit sans laisser de trace. La presse s’emballe, les rumeurs enflent, la peur s’installe.
Une enquête sans filet pour Eugénie
Une Confrérie affaiblie
Alors que la Confrérie de Vidocq est en pleine crise interne, Eugénie se retrouve isolée. Charles, compagnon de route habituel, s’allie à Raoul d’Andrésy pour organiser un cambriolage destiné à libérer Gaston, emprisonné à la Petite Roquette.
Eugénie, épaulée uniquement par Arthur, prend l’enquête en main. Elle veut comprendre qui est ce Guignol Maléfique, et pourquoi il semble viser directement son entourage.
Un adversaire aux multiples visages
Ce masque de théâtre n’est pas qu’un déguisement : il devient une menace en soi. Le criminel se fond dans la foule, manipule, observe. Il s’infiltre jusque dans la sphère intime d’Eugénie. Plus l’enquête avance, plus les zones d’ombre s’épaississent.
Une série jeunesse ancrée dans l’histoire
Eugénie et les mystères de Paris n’est pas une série steampunk, mais elle coche les cases d’une fiction historique solide : cadre réaliste, tensions sociales, personnages jeunes pris dans un engrenage plus grand qu’eux.
Avec son dessin expressif et les dialogues efficaces de Éric Summer, Miriam Gambino renforce le rythme. L’intrigue est claire, les rebondissements bien amenés. L’équilibre entre aventure, amitié et enjeux sociaux fonctionne toujours.
Ce tome marque une vraie transition. Il complexifie les liens entre les personnages et pose les bases d’un futur affrontement entre figures légendaires en devenir.
