« […] la cravate n’est pas seulement un utile préservatif contre les rhumes, torticolis, fluxions, maux de dents et autres gentillesses naturelles du même genre ; elle est encore une partie essentielle et obligée du vêtement qui, dans ses formes variées, apprend à connaître celui qui le porte […] »
Mr Le Baron de L’Empésé, extrait de « L’Art de mettre sa Cravate », 1827 Les Cravates
Que dire de plus et de mieux ? La cravate est, comme le gilet ou la montre à gousset, un must-have pour beaucoup de vaporistes. Mais à la différence du gilet, qu’il suffit de boutonner, porter une cravate nécessite de savoir faire les nœuds, ou d’avoir un pote qui sache les faire ! Ainsi donc, voici quatre techniques différentes, relativement simples, pour les réaliser comme un chef et briller en société !
Tout d’abord : le Grand Classique : le nœud Simple – ou « Four in Hand ». Le plus simple à réaliser, mais pas le plus esthétique.
En deuxième lieu : le demi Windsor, nœud asymétrique, il ira parfaitement avec une chemise à col Italien.
Troisièmement, le Windsor. C’est le nœud par excellence, il sera très épais et le nœud bien triangulaire. A préconiser : une cravate longue car cette technique est gourmande en longueur. Explications pas-à-pas pour ce Must :
- Se placer face à un miroir.
- Relever le col.
- Boutonner le dernier bouton du col.
- Poser la cravate autour du cou, à la bonne longueur.
- Passer le grand pan entre la cravate et le cou, puis le repasser dans l’autre sens.
- Faire passer le grand pan au-dessus du nœud précédemment formé.
- Le faire glisser entre le nœud et le cou. Vérifier la longueur.
- Introduire le grand pan dans le nœud.
- Ajuster le grand pan et le nœud. Serrer ce dernier
Et enfin le Shell Knot : Nœud qui nécessite de positionner sa cravate à l’envers au début, et de la « vriller » au deuxième mouvement. Très beau nœud, difficile à réaliser proprement, et qui a tendance à abimer le tissu.
Bien sûr, d’autres nœuds plus complexes sont faisables, et n’ont de limite que votre imagination et la taille de votre cravate. Voici quelques liens dont le livre du Baron de L’Empésé, pour avoir 16 autres anciennes techniques, et en apprendre un peu plus sur l’histoire de cet ustensile indispensable ; ou encore un site qui référence plusieurs nœuds inusitées.
Ascot et Lavallière
La lavallière et l’ascot se portent avec une chemise à col cassé exclusivement, pas avec un col de chemise traditionnel La cravate Lavallière est large et souple. La manière de la nouer tient plus du nœud papillon que de la cravate pour donner deux coques assez bouffantes. Ces dernières sont tenues entre elles par une épingle à cravate.
Quelle différence entre Ascot et lavallière ?
La différence est mince, il s’agit de largueur au niveau du col. Par opposition à la cravate, Lavallière et Ascot ont une symétrie axiale et centrale. Les deux coques ou pans sont identiques pour la lavallière et l’Ascot , avec une forme parfois en biseau, souvent de la forme d’une cravate. Dans le cas de l’Ascot , le centre (autour du coup une fois nouée), est plus large et forme trois plis. Dans le cas de la lavallière, le centre est beaucoup plus fin (environ 1 cm) et sans plis. L’ascot et la lavallière ne peuvent se porter qu’avec une jaquette. Elles ne conviennent ni avec un habit, ni avec un costume.
Il existe deux manières de faire ces nœuds : Pour la première, il suffit simplement de faire un nœud plat et croiser ensuite les deux coques ou pans de l’ascot ou de la lavallière avec une,épingle à cravate, comme ci-dessous à gauche. Pour la seconde école, ci-dessous à droite, le nœud est celui d’une cravate jusqu’à la dernière opération où le pan ne rentre pas dans le nœud. Dans les deux cas, une épingle à cravate est nécessaire.
Les conseils du Docteur :
Pour ceux qui n’aiment pas les cravates, ou qui préfèrent le Docteur, voici un tutoriel pour les nœuds papillon.
BONUS : Le nœud Cthulhu , idéal pour les entretiens d’embauche sur R’lyeh !