L’artiste Australien Daniel Agdag nous fait découvrir son univers presque onirique à travers ses créations modèle réduit qu’il nous dévoile. Il nous invite a découvrir ce qui est caché sous l’acier et le béton, un moyen de rentrer dans les secrets des machines.
Comprendre les objets du quotidien
Le but d’Agdag est d’attirer notre attention sur la complexité du quotidien et des machines qui nous entourent en mettant en valeur les systèmes et les engrenages que recèlent les objets qui font partie de notre vie de tous les jours.
Agdag conçoit ces engins imaginaires à partir de carton plutôt que de métal, construisant méticuleusement les objets pour qu’ils apparaissent plus anciens qu’ils ne le sont en réalité.
Imaginer puis montrer ce qui est caché
Du point de vue esthétique, Agdag déclare : »la force conductrice derrière tous les engins que je créé, provient du besoin que j’ai de voir et d’imaginer des objets, des machines et des environnements de la manière dont je souhaiterais les voir, d’imaginer comment je pense qu’ils fonctionnent et donner à explorer leur structure interne. Les pièces les plus stupéfiantes de l’ingénierie humaine demeurent bien trop souvent cachées du regard de tous, à l’abris de façades lustrées et de béton armé«
Les machines volantes sont également inspirées par la mère d’Agdag qui a émigré d’Europe en Australie. Les sculptures donnent une dimension romantique au sentiment de se sentir seul dans le ciel, incertain à la vue des aventures à venir. « Je pense aux dirigeables comme une échappatoire, une tentative de traverser un fossé, d’être le capitaine de son propre voyage« .
La dernière exposition à laquelle il a pris part en automne dernier à la Manningham Art Gallery avait pour thème le « Model Urban » avec des œuvres de Mars Gallery à l’exposition d’Art Contemporain de Sydney en septembre dernier. Suivez l’artiste sur son compte Instagram pour en savoir plus !
